35 ans après, une suite à "Blade Runner".
Je ne suis pas particulièrement attaché à l'original, même si je lui reconnais de très nombreuses qualités.
Il va en aller de même avec ce nouvel opus.

2049. Une nouvelle génération de réplicants, ces androïdes si semblables aux humains, est en circulation.
La chasse est déclarée aux anciens modèles. K (Ryan Gosling) est un de ces flics chargé de les supprimer.
Ses enquêtes le mettent progressivement sur la piste d'un de ses prédécesseurs, Rick Deckard (Harrison Ford).

"Blade Runner 2049" est réussi à plus d'un titre.
La collaboration entre Denis Villeneuve et son chef op Roger Deakins est l'atout majeur du film. Elle permet à cette suite d'être parfaitement à la hauteur de l'original en matière de beauté plastique.
Villeneuve, habitué aux scenarii à tiroirs, emballe son histoire à la perfection, les 2h40 ne paraissant jamais longues.
Seule une séquence d'action vers la fin du film est un peu ratée.

L'interprétation est elle aussi à souligner.
Ryan Gosling est très bon dans un rôle au départ limité mais que le scénario fait évoluer.
Harrison Ford retrouve Deckard mais ne singe pas sa prestation de 1982. On sent le poids que sa vie a fait peser sur ses épaules.
Jared Leto, Robin Wright, Dave Bautista et Edward James Olmos sont les autres visages connus du film, tous très bons.
Mais c'est surtout Ana de Armas qui m'a marquée, dans le superbe rôle de Joi.

Là où le bât blesse, c'est dans son manque de prise de risques.
Le film est trop fidèle à l'original.
Esthétiquement c'est une bonne chose, thématiquement c'est plus embêtant.
Il n'y a rien de bien nouveau sous la pluie de Los Angeles, les réplicants veulent vivre, les humains les asservir ou les éliminer.

****SPOILER****** Et l'ajout du thème de la filiation n'apporte pas grand chose, au contraire, il ne fait qu'utiliser une corde bien usée. Ce pauvre Harrison Ford a bien du mal avec ses rejetons 😃.
*****FIN DU SPOILER*******

Je me suis retrouvé face à un film qui "réplique" l'original avec un immense talent, mais qui ne lui apporte rien. A part la réponse à la question concernant Deckard bien sûr.

La poésie du film de Ridley Scott n'apparaît ici que par intermittence, et uniquement une poésie visuelle, pas intellectuelle.

Et, en ce qui me concerne, tout comme l'original, tout cela est bien froid.
35 ans après, une suite à "Blade Runner". Je ne suis pas particulièrement attaché à l'original, même si je lui reconnais de très nombreuses qualités. Il va en aller de même avec ce nouvel opus. 2049. Une nouvelle génération de réplicants, ces androïdes si semblables aux humains, est en circulation. La chasse est déclarée aux anciens modèles. K (Ryan Gosling) est un de ces flics chargé de les supprimer. Ses enquêtes le mettent progressivement sur la piste d'un de ses prédécesseurs, Rick Deckard (Harrison Ford). "Blade Runner 2049" est réussi à plus d'un titre. La collaboration entre Denis Villeneuve et son chef op Roger Deakins est l'atout majeur du film. Elle permet à cette suite d'être parfaitement à la hauteur de l'original en matière de beauté plastique. Villeneuve, habitué aux scenarii à tiroirs, emballe son histoire à la perfection, les 2h40 ne paraissant jamais longues. Seule une séquence d'action vers la fin du film est un peu ratée. L'interprétation est elle aussi à souligner. Ryan Gosling est très bon dans un rôle au départ limité mais que le scénario fait évoluer. Harrison Ford retrouve Deckard mais ne singe pas sa prestation de 1982. On sent le poids que sa vie a fait peser sur ses épaules. Jared Leto, Robin Wright, Dave Bautista et Edward James Olmos sont les autres visages connus du film, tous très bons. Mais c'est surtout Ana de Armas qui m'a marquée, dans le superbe rôle de Joi. Là où le bât blesse, c'est dans son manque de prise de risques. Le film est trop fidèle à l'original. Esthétiquement c'est une bonne chose, thématiquement c'est plus embêtant. Il n'y a rien de bien nouveau sous la pluie de Los Angeles, les réplicants veulent vivre, les humains les asservir ou les éliminer. ****SPOILER****** Et l'ajout du thème de la filiation n'apporte pas grand chose, au contraire, il ne fait qu'utiliser une corde bien usée. Ce pauvre Harrison Ford a bien du mal avec ses rejetons 😃. *****FIN DU SPOILER******* Je me suis retrouvé face à un film qui "réplique" l'original avec un immense talent, mais qui ne lui apporte rien. A part la réponse à la question concernant Deckard bien sûr. La poésie du film de Ridley Scott n'apparaît ici que par intermittence, et uniquement une poésie visuelle, pas intellectuelle. Et, en ce qui me concerne, tout comme l'original, tout cela est bien froid.
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